Vous avez demandé des héros?

Ce ne furent pas une douleur insupportable ou une sensation de surpuissance qui réveillèrent les deux jeunes elfes, Merian et Eowynn, mais des cris. Des cris d'un ton indéfinissable, mi-enjoués, mi-déçu.

"Venez voir! Venez tous voir! Ils ont répondu! Ils ont répondu à notre appel!"

Peu à peu, les deux amies ouvrirent les yeux. La première chose qui leur apparût fût un soleil radieux. Puis une figure terrifiante : Un oiseau brun qui semblait les regarder. Mais rapidement, les deux amies reprirent tout à fait leurs esprits pour comprendre que, faute d'oiseaux, elles étaient sous un grand totem de bois peint. Un rapide examen de la situation leur permirent de voir qu'elles étaient dans une sorte de village de tentes de cuir construit sur un sol de terre battu en plein milieu d'une plaine immense, une plaine ou plutôt une prairie aux herbes hautes et sèches. Le cri venait d'une jeune fille vêtu elle même d'une courte robe de cuir qui les toisait,dévisagée. Bientôt, ses cris eurent alertés tout le village. Un bon nombre de personnes sortirent des tentes, toutes les femmes ou presque étant vêtues de la même robe en cuir que la jeune fille et les hommes habillés de simples pantalons du même cuir. En fait, tout ici semblait fait en cuir. Et tous ici semblaient ébahis devant les deux jeunes elfes. Elles même devaient probablement trouver la situation étrange... D'autant plus que ces gens ici n'étaient pas comme les humains qu'elles avaient déjà vu : ils avaient la peau assez brune et tous, hommes et femmes, des cheveux long comme une nuit sans sommeil, noir comme l'obsidienne et fin et brillants comme du crin de cheval. Rapidement, un homme se démarqua de la foule. Il s'en démarqua d'abord parce qu'il en sorti, mais il s'en démarqua aussi par ses habits différents. Il était habillé de peau tannée lui aussi, mais ses habits n'étaient pas bruns comme ceux des autres villageois, mais brodées des rouge, de bleu, de vert, de jaune et de doré et portait sur la tête une coiffe représentant un oiseau, donnant un étrange effet, comme si un oiseau était posé sur sa tête.

"Les Dieux... Les Dieux... Nous ont abandonnés..."

Cette fois, les yeux n'étaient plus rivés sur les filles mais sur lui. Chacun semblait choqué d'entendre de tels propos. Une voix s'éleva de la foule.

"Comment pouvez vous dire ça? Ils nous ont écoutés! Nous leurs avons demandé un sauveur, et nous en avons deux!"

L'homme oiseau tomba à genoux et, presque en pleure, se mît à hurler.

"Nous leur avons demandé un sauveur, et ils nous envoi des fillettes à la peau étrange et aux oreilles pointues! Nous n'avons pas demandé des lapines, nous avons demandé des guerrier! Que voulez vous que l'on fasse avec deux démons incapables comme elles contre les centaures?! Et contre les Orcs?! Et contre les Démos?! Il faut partir... Nous sommes perdus..."

Un larme alla mouiller la terre rouge du camps. L'homme se leva doucement et s'éloigna, retournant vers sa tente. Tout le monde fît de même, sauf la jeune fille. Elle s'approcha du duo d'elfe et leur tendit une gourde et et d'étranges fruits épineux.

"Il faut lui pardonner, il a perdu l'espoir, mais moi je crois en vous! Vous êtes nos sauveurs!"

Eowyn était plongée dans un demi-sommeil. Elle ne savait pas si elle dormait, tout était noir mais elle entendit des voix lointaines. Elle sursauta et fut complètement réveillée car l' une de ces voix semblait être toute proche d'elle.

"Venez voir! Venez tous voir! Ils ont répondu! Ils ont répondu à notre appel!"

Elle ouvrit ses yeux et vit Merian près d'elle. Elle regarda autour d'elle : elle était éblouie par le soleil si ardent et puissant qu'elle avait du mal a tout distinguer. Son regard fut attiré par un énorme condor qui semblait voler au dessus d'elle. Son inquiétude disparut lorsqu'elle vit qu'il ne s'agissait que d'un totem toutefois très réaliste. Merian et elle se trouvaient dans un village nomade placé dans une steppe désertique, toutes les tentes étaient en cuir ainsi que les vêtements de la jeune femme qui venait de crier et de tout les habitants qui accouraient . Cette femme à la peau mate et les cheveux d’ébène les regardait étrangement .Eowyn avait l'impression qu'on inspectait un animal a vendre. Tout le village fut bientôt devant elles, ils avaient tous le même costume de cuir en fonction de leur sexe. Eowyn pensa qu'elle devrait s'en inspirer pour ses futures ouvres. Eowyn était intrigué par ce peuple mat qui semblait pour certains êtres heureux et d'autres avoir peur ... Pourtant un d'eux semblait différent, il portait des habits brodés de fils colorés et une toque on forme de rapace; Eowyn le trouvait magnifique il était jeune, musclé et sa peau semblait avoir des reflets dorés, ses yeux étaient presque jaunes contrairement au noir de tout les autres. Il s'avança vers elle le visage impassible puis il pris une expression déchirante de désespoir.

"Les Dieux... Les Dieux... Nous ont abandonnés..."

Ils fixaient l'elfe et l'hybride durement et tous les villageois l'attachait du regard.Le silence fut rompu par une voix qui sortit le l'assemblée.

"Comment pouvez vous dire ça? Ils nous ont écoutés! Nous leurs avons demandé un sauveur, et nous en avons deux!"

L'homme qui paraissait si fort, s'effondra comme si la colère l'avait attiré vers le sol et hurla des larmes dans les yeux :

"Nous leur avons demandé un sauveur, et ils nous envoi des fillettes à la peau étrange et aux oreilles pointues! Nous n'avons pas demandé des lapines, nous avons demandé des guerrier! Que voulez vous que l'on fasse avec deux démons incapables comme elles contre les centaures?! Et contre les Orcs?! Et contre les Démos?! Il faut partir... Nous sommes perdus..."

Une des larmes perla de son oeil coula lentement sur sa joue et alla s'écraser sur le sol rouge et aride ce qui souleva très peu la poussière de sang .
Il se releva en jetant un dernier coup d'oeil Merian et Eowyn et partit dans sa tente de cuir.
La femme qui les avait découvertes fut la seule à ne pas suivre l'homme qui semblait être leur chef. Elle leur proposa gentillement des fruits piquants et une gourde ornée de symboles inconnus. Elle leur chuchota:

"Il faut lui pardonner, il a perdu l'espoir, mais moi je crois en vous! Vous êtes nos sauveurs!"

Eowyn et Merian se regardèrent incrédules.De quels sauveurs parlait elle et que faisaient elles ici ? Ou étaient Loup & Malrick? Ses songes furent interrompus par la douleur. Souffrance. Elle a mal. Elle sent son sang qui s'agite dans ses veines son coeur qui se tord de douleur. L'air chaud lui lacère les bras comme si on la griffait; Sa chair hurle meurtrie et mutilée. L'haleine halentante, elle exprima sa douleur dans un hurlement déchirant. Puis une sensation de force l'envahit a nouveau comme la précédente elle sent une energie circuler en elle , et si c'etait ça ce dont parlait la femme ?

Elle reussit a reprendre ses esprit .

Quel est votre nom?

Puis se tournant vers Merian elle debita des mots les uns après les autres :

"- Loup, Malrick, où? J'ai mal, où sommes nous? Tu vas bien? Qu'est ce qui se passe? Pourquoi? ... J'ai mal! Ma tête! Le montre ? La voix ! Je ne comprends pas !

[Edite d'Ananké : Hurler comme ça, c'est du flood et ça déforme le sujet Laughing

]

*Que s'est-il passé ?*
Merian entendait des cris. Elle ne les percevait que vaguement, alors, une phrase se détacha des autres.

"Venez voir! Venez tous voir! Ils ont répondu! Ils ont répondu à notre appel!"

*Ils ont répondu à notre appel ? Mais j'ai rien répondu du tout...*
La jeune elfe ouvrit doucement les yeux, mais le soleil brillait d'une telle hardeur, qu'elle fut obligée de les refermer immédiatement. Elle réessaya à nouveau, mais là, Merian découvrit un étrange paysage qu'elle ne connaissait pas et vit aussi une sorte d'oiseau, de qui la fit se redresser immédiatement. Elle remarqua alors que ce n'était qu'un simple totem. Puis elle regarda autour d'elle, il y avait énormément de personnes qui parlaient entre eux. La jeune elfe scruta des yeux les alentours mais elle ne vit que son amie Eowyn, Malrick et Loup avaient disparu, et l'elfette ignorait totalement où avait pu passer ses chers compagnons de voyage. Un homme s'approcha des deux jeune filles. Il portait une coiffe surmontée d'un oiseau et était habillé de façon différente. En effet toutes les femmes portaient de courtes robes de cuir et les hommes des pantalons eus aussi en cuir, ils avaient tous homme et femme confondus de long cheveux et une peau foncé. Celui qui c'était démarque des autres, portait un pantalon avec des couleurs, il prit alors la parole.

"Les Dieux... Les Dieux... Nous ont abandonnés..."

Les yeux qui était jusqu'à maintenant posés sur les deux elfes, se tournèrent vers l'homme. Une personne rétorqua.

"Comment pouvez vous dire ça? Ils nous ont écoutés! Nous leurs avons demandé un sauveur, et nous en avons deux!"

Alors l'homme qui paraissait être de très haute importance, tomba à genoux et se mit à pleurer.

"Nous leur avons demandé un sauveur, et ils nous envoi des fillettes à la peau étrange et aux oreilles pointues! Nous n'avons pas demandé des lapines, nous avons demandé des guerrier! Que voulez vous que l'on fasse avec deux démons incapables comme elles contre les centaures?! Et contre les Orcs?! Et contre les Démos?! Il faut partir... Nous sommes perdus..."

De quoi parlait-il ? Merian était embêtée. Elle ne comprenait pas ce que l'homme disait, et ne savait pas non plus pourquoi elle était ici. Ici, c'était un endroit étrange, la chaleur et le soleil y régnait en maître. Une jeune femme qui avait alerté le reste du village de la drôle d'arrivée des deux amies, s'approcha d'elles.

"Il faut lui pardonner, il a perdu l'espoir, mais moi je crois en vous! Vous êtes nos sauveurs!"

"Sauveur", depuis leur arrivée dans cette endroit, les deux acolytes avaient entendu à plusieurs reprise ce mot. Eowyn qui paraissait tout autant interloquée que Merian s'adressa à la jeune fille en robe de cuir.

Quel est votre nom?

Puis Eowyn s'adressa ensuite à Merian, et l'assaillit d'un tas de questions.

- Loup, Malrick , où? J'ai mal, où sommes nous? Tu vas bien? Qu'est ce qui se passe? Pourquoi? ...J'ai mal! Ma tête! Le montre ? La voix ! Je ne comprends pas !

Merian ne comprenait pas grand chose de plus que Eowyn, mais étrangement elle était plus calme que l'hybride.

"J'ignore où sont Malrick et Loup mais tout ce que je souhaite c'est qu'ils aillent bien. Quant à cet endroit, je ne sais pas où nous sommes mais je me demande si ce n'est pas la voix qui nous a mené ici."

Merian se tourna alors vers la jeune femme.

"Excusez moi mademoiselle pourriez-vous nous expliquer, où nous sommes et quelle est cette histoire de sauveur, s'il vous plait ?"

Devant les interrogation des jeunes fille, il était clair que des précisions s'imposaient : de toute évidence, elles n'étaient au courant de rien. Reprenant son et sa corbeille de fruits, la jeune fille se redressa et toisât les deux elfes.

"Venez... Nous mangerons dans ma tente, je vous expliquerais tout."

Eowyn pressa Merian pour qu'elle lui réponde.

"J'ignore où sont Malrick et Loup mais tout ce que je souhaite c'est qu'ils aillent bien. Quant à cet endroit, je ne sais pas où nous sommes mais je me demande si ce n'est pas la voix qui nous a mené ici."

Merian se tourna alors vers la jeune femme.

"Excusez moi mademoiselle pourriez-vous nous expliquer, où nous sommes et quelle est cette histoire de sauveur, s'il vous plait ?"

Il était vrai que la demi elfe avait hate de savoir la raison de leur arrivée ici et ce que voulaient les villageois.

"Nous vous suivons " répondit Eowyn un peu inquiète

La jeune fille leur fît traverser le tout petit campement en une ou deux minutes. Cela leurs permis à toutes les deux de voir un enclos remplit de chevaux magnifique avec des selles en toiles superbement brodées, et, moins agréables, des espaces qui semblait servir de tanneries et où des peaux animales encore fraiches étaient préparées à la fabrication de vêtement. Finalement, elles arrivèrent rapidement devant l'espèce de tee pee où semblait vivre la jeune fille.

"Mon père est à la chasse et ma mère à la ceuillette, entrez, faites comme chez vous!"

L'endroit était finalement assez spacieux. Le sol était recouvert de couverture en toile et était illuminé de manière assez belle par un feu de camps allumé dans un foyer, au milieu de l'endroit. Divers objets de décorations et plats remplit de fruit que les jeunes femmes n'avaient jamais étaient répartis sur des petits meubles de bois. La jeune hôte s'assit en tailleurs près du feu et invita ses invitées à faire de même.

"Alors vous ne savez vraiment rien? Je... Je ne sais par où commencer... Vous êtes dans le village de Sacae, notre village... Je suis née ici, j'ai grandis ici, mes parents et leurs parents avant eux... Enfin ici... Nous sommes des nomades et nous voyageons beaucoup sur cette plaine... Mais cette endroit est un endroit sacré pour nous, car c'est ici que sont enterrés les reliques de notre dieu, Vürukanal! Mais nous devons quitter cette endroit et abandonner ces reliques à nos ennemis, car nous sommes harcelés dpuis des mois par de nouveaux ennemis qui se faisait rare pourtant jusque là... Les centaures nous attaque pour capturer les femmes et nous voler notre nourriture, il y a aussi les orcs, qui viennent nous massacrer car ils concidèrent que nous sommes sur leur territoire et puis enfin... et surtout... il y a les Démos... Le grand sorcier dis qu'ils veulent les reliques et que nous devons les empêcher de s'en emparer! Et comme si tout cela ne suffisait pas, Vürukanal nous demande de chasser la tribu des Mains Noirs, qui vivent un peu au nord d'ici... Mais nous en sommes incapable! Nous avons déjà du mal à repousser nos nombreux ennemis, alors nous ne sommes pas prêt pour une guerre... Cela fait des semaines que nous implorons le Seigneur Vürukanal de nous envoyer des sauveurs pour nous aider à vaincre nos ennemis et à défendre nos terre et ce matin... Vous êtes apparus... Mais vous, qui êtes vous?"

Merian et Eowyn suivirent la jeune fille. Elle traversèrent toutes trois le village en peu de temps. Merian n'avait jamais vu un tel endroit, depuis qu'elle était née. Des chevaux cavalaient dans un enclos sous le soleil de plomb, leur beauté n'avait d'égal que leur rapidité, mais un parallèle se fit rapidement. A proximité de l'enclos où étaient ces magnifiques chevaux, des peaux d'animaux destinées à la tannerie, pendaient. Les trois jeunes filles arrivèrent alors devant une sorte de Tipi. L'autochtone dit :

"Mon père est à la chasse et ma mère à la ceuillette, entrez, faites comme chez vous!"

Merian entra la dernière en ce demandant comment l'on pouvait vivre dans de tels endroits, mais à sa grande surprise, cet endroit paru plutôt confortable. L'hybride, l'elfe et la demoiselle, s'assirent autour du foyer crépitant placé au milieu de la pièce.

"Alors vous ne savez vraiment rien? Je... Je ne sais par où commencer... Vous êtes dans le village de Sacae, notre village... Je suis née ici, j'ai grandis ici, mes parents et leurs parents avant eux... Enfin ici... Nous sommes des nomades et nous voyageons beaucoup sur cette plaine... Mais cette endroit est un endroit sacré pour nous, car c'est ici que sont enterrés les reliques de notre dieu, Vürukanal! Mais nous devons quitter cette endroit et abandonner ces reliques à nos ennemis, car nous sommes harcelés dpuis des mois par de nouveaux ennemis qui se faisait rare pourtant jusque là... Les centaures nous attaque pour capturer les femmes et nous voler notre nourriture, il y a aussi les orcs, qui viennent nous massacrer car ils concidèrent que nous sommes sur leur territoire et puis enfin... et surtout... il y a les Démos... Le grand sorcier dis qu'ils veulent les reliques et que nous devons les empêcher de s'en emparer! Et comme si tout cela ne suffisait pas, Vürukanal nous demande de chasser la tribu des Mains Noirs, qui vivent un peu au nord d'ici... Mais nous en sommes incapable! Nous avons déjà du mal à repousser nos nombreux ennemis, alors nous ne sommes pas prêt pour une guerre... Cela fait des semaines que nous implorons le Seigneur Vürukanal de nous envoyer des sauveurs pour nous aider à vaincre nos ennemis et à défendre nos terre et ce matin... Vous êtes apparus... Mais vous, qui êtes vous?"

La fille venait d'expliquer toute l'histoire, ou plutôt les histoires qui arrivaient au petit campement. Merian ne se voyait pas capable de venir en aide à ces villageois. La dernière fois où elle s'était battu si Malrick n'était pas intervenu elle serait morte, mais, ce village était charmant, un espace tranquille et calme. Oui ou non, est-ce qu'il fallait les aider ? Merian fit alors son choix.

"Je veux bien vous aider ! Je ne suis pas sûre de réussir, mais je veux essayer ! Tu es d'accord avec moi Eowyn ?"

Soudain, la conversation fût interrompue par des cris de peur et de souffrance. D'étrange grognements rauques déchirèrent les airs et bientôt, de grosses griffes noires déchirèrent la tente qui s’écroula sur les jeunes filles de tout son poid. La situation perdura plusieurs dizaines de minutes qui parurent des heures. Quelque chose de lourd devait être tombé sur la tente car celle-ci s'était transformée en véritable prison dont les captives écoutaient, impuissantes, les échos d'une horrible bataille qui semblait se dérouler dehors. Au bout d'un moment néanmoins, quelque chose se passa. Le poid qui retenait la tente avait été dégagé et des paroles d'une langue disgracieuse et inconnues était hurlés de toute part. Le voile de cuir fût soulevé, révélant un affreux spectacle. Tout autour avait été détruit. Le sol était jonché de cadavres. Par endroit, ces cadavres étaient entassés et brûlaient dans d'horribles brasiers puants, leur peau bronzée rongée par les flammes. Les tentes brûlaient et les enclos étaient brisé. Ce qui retenait la tente était en fait un cheval mort, le ventre écrasé et la peau déchirée. Mais pire que tout ça réunis, ils y avait les orcs.

En effet, un peu partout dans le camps, d'horribles créatures s’affairaient à diverses tâches. Ici, un orc gigantesque à la peau noire, probablement un croisement entre un orc et un gobelin, entassait des cadavres dans un feu en soufflant par le nez comme un boeuf. Là, deux gobelins se partageaient des colliers fabriqués par les nomades en se battant entre eux. Plus loin, un petit orc mangeait des morceau de chair humaine crue avec un plaisir non dissimulé pendant que certains rassemblait les prisonniers, gardant les femmes et massacrants méthodiquement les hommes et les enfants. Mais de tout ces orcs, celui qui faisait le plus peur n'était certainement pas un de ceux là. Non, c'était sûrement celui qui avait libéré les jeunes filles de leur prison de cuir, celui là, c'était Vragor.

Globalement, il n'était ni plus laid ni plus beau que les autres. Ce qui le rendait particulièrement effrayant, c'était sa proximité et surtout, le fait que de tout ces guerrier meurtriers, il était le seul à avoir remarqué la présence de Merian, Eowynn et la jeune nomade. C'était la première fois qu'il voyait des elfes, et surtout, qu'il rencontrait des créatures qui puaient autant. Curieux, il les regarda, les examina, et surtout, il tenta de toucher l'oreille de Merian. Mais quelque chose l'en empêcha. Surgissant de nulle part, un groupe de cinq ou six gobelins armées de leur caractéristique épée débarquèrent dans la zone et interpelèrent Vragor en langue orcs avec leurs voix stridente et bavant comme des cochons.

"Je mangerais les jambes de celle là! Elles ont l'air bien grasses!! Héhéhéhéhéhéhéhé!"

"Moi je veux les oreilles! Ca me fera un très joli collier!"

L'orc se retourna brusquement, et loin de prendre part aux négociations, il gifla le gobelin le plus proche de lui. Celui là vola au sol. Il fallait dire qui était bien plus petit que l'officier orc. Néanmoins, les gobelins avaient l'avantage du nombre.

"Personne ne mangera les deux longues oreilles! Il faut les étudier, les interroger, savoir d'où elles viennent et ce qu'elles font là! Et puis j'aime bien leurs oreilles! La nomade, faites en ce que vous voulez, mais celle là, elles sont sous ma protection!"

Une vague de désapprobation se dégagea nettement du groupe de gobelin. Ceux-ci montraient les dents et faisaient des gestes obscènes et menaçant avec leurs épée tout en émettant d'affreux sifflement. Vragor se mît alors à grogner lui aussi, rugissant presque et exhibant des dents bien plus grandes que celles de ses cousins de petite taille. Après un long face à face, un gobelin se jeta sur lui, mais d'un seul geste, l'orc lui écrasa le coup et le lança sur ses camarades qui détallèrent aussi sec. Le guerrier se retourna alors vers ses captives et tenta de parler une langue communément parlée dans tout Urgon et dont il avait appris les bases en parlant à des prisonniers nomade.

"Vous pas... avoir peur! Je... pas manger... vous!"

Puis il donna un léger coup de pied à la nomade, encore assise sur le sol, tremblante de peur.

"Tu déguerpir avant que je changer d'avis!"

Puis il tendit la mains aux deux elfettes pour les aider à se relever et tenta de sourire pour avoir l'air moins effrayant. Cela n'eut pas vraiment l'effet escompté. Il fallait dire que cela donnait à l'immonde créature un air un peu étrange qui contrastait avec sa voix rauque et éraillée. D'autant plus que sa hache dégoulinait encore de sang.

La jeune autochtone, venait d'expliquer qui elle était, et ce qui se passait dans son village et aux alentours quand tout à coup, des cris de peur se firent entendre. Quelques secondes après les cris , des grognements retentirent puis la tente s'écroula sur les jeunes filles. Les jeunes filles qui étaient coincées sous la tente, entendaient résonner une bataille à l'extérieur. Que se passait-il ? Le temps passait et peu à peu les sons de combat s'évanouissaient. Alors, la grande toile de cuir se souleva d'un coup, et là, se fut une vision d'horreur qui apparu. La mort, la désolation... , c'étaient les mots qui qualifié l'affreux spectacle. Tout avait l'air mort et détruit. Mais le plus horrible dans tout ça était les orcs responsables de ce massacre.

Un des orcs s'approcha des jeunes filles. Il était le seul à avoir remarqué leur présence. Merian était tétanisée par la peur. Etait-ce la fin pour elle et son amie ? La jeune elfe qui n'avait jamais quitté Simedän, découvrait pour la première fois un vrai orc, ce qui le rendait très impressionnant mais surtout monstrueux.

Deux petits gobelins s'approchèrent à leur tour des restes de la tente où étaient installés les jeunes filles. Ils parlèrent une langues étrangères aux deux elfes. Alors l'orc pris un air vexé et frappa l'un des gobelins. Il cria quelque chose à son tour dans la même langues que les deux petits êtres et s'adressa ensuite aux jeunes elfes en essayant de parler leur langue.

"Vous pas... avoir peur! Je... pas manger... vous!"

Puis après se tourna vers la demoiselle du village et lui donna un coup de pied.

"Tu déguerpir avant que je changer d'avis!"

Il tendit alors la main à Merian et Eowyn pour les aidés à se relever. Merian attrapa la main du "monstre" malgré la tête qu'il faisait.

"Euh... monsieur... Pour.... pourquoi nous aidés vous ? Je... où allez-vous nous emmener après ?"

Eowyn avait écouté la jeune femme avec grande attention et était très interréssé par ce qu'elle racontait. Mais soudain le conte fut interrompu par des bruits qui abondaient du dehors. Des cris mêlés a des râles sourds. Puis le poteau qui soutenait la tente s’abattit sur sa tête entraînant la toile sur ses amies.
Eowyn était un peu assommée et ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Elle entendit des combats dehors et se dit que Merian & elle n'étaient pas plus mal à cet endroit.
Mais elle sortit de sa rêverie car quelqu'un avait soulevé la toile.
Le village chaleureux qu'elle avait vu quelques minutes auparavant n’était plus qu'un simple souvenir.
Des corps mates ornaient le sol de toutes parts et d'étranges hommes verdâtres au visages tout a fait laid et aux mains poilues ensanglantés marchaient gaiement sur les cadavres. Ils étaient les bourreaux de ce peuple. Un d'entre eux qui les avait aperçues s'approcha. L'envie subite de rire effleura Eowyn , un rire d'angoisse et de mal-être.
Mais elle se ressaisit prête a se battre avec ses poings ou ce qui lui tomberait sous la main.
Il s’arrêta pour parler a deux petits etres, en en bousculant un. Puis il s'approcha doucement des elfes et de l’autochtone. Eowyn le regarda droit dans les yeux et il dit:

"Vous pas... avoir peur! Je... pas manger... vous!"[

Il dit à celle qui n'était pas une elfe:

"Tu déguerpir avant que je changer d'avis!"

L'orc releva les deux jeunes amies en leur tendant la main un doux sourire sur le visage qui lui donnait un air un peu ridicule.

Merian recula un peu et lui demanda en balbutiant :

"Euh... monsieur... Pour.... pourquoi nous aidés vous ? Je... où allez-vous nous emmener après ?"

Eowyn frotta sa tête toujours endolorie par le poteau, et aboya d'une façon qui contrastait avec sa voix cristalline :

"C'EST TOI L’IMBÉCILE QUI A VOULU M’ASSOMMER AVEC LA TENTE???"

Puis elle lui asséna un violent coup d'auricullaire.

[Et le code RP? C'est pour les chiens? Evil or Very Mad

]

Vragor ne comprenait plus grand chose à ce qui se passait. L'elfe lui avait mis un coup de doigt qui ne lui avait pas fait le moindre mal. Comme un chien qui ne comprend pas, il inclina sa tête en poussant un espèce de râle. Il continuait de fixer les elfette. Brusquement, il attrapa Merian et la mit sur son épaule. Il l'emmena vers une charrette à boeufs que les orcs venait de dérober et dans laquelle étaient retenus prisonniers par une espèce de barrière de bois quelques nomades. Il la déposa dedans du haut de sa grande taille en essayant de le faire le plus doucement possible. Néanmoins, il dût la lâcher avant le sol car les barreaux l'empêchaient de descendre ses bras jusqu'au sol. Puis, une fois chose faite, il retourna sur ses pas pour prendre Eowyn à son tour.

Merian vit la main d'Eowyn s'avançait vers le monstre vert. La jeune elfe aurait bien voulu crier "Non ne fait pas ça !" mais il était déjà trop tard, l'auriculaire de son amie était entré en collision avec l'homme vert assez effrayant. C'était sûrement la fin, alors, l'orc poussa une sorte de grognement, puis il attrapa Merian. La jeune elfe tremblée de tout son corps. Plantée sur l'épaule du géant, elle contemplait ce qui serai sûrement les derniers instants de sa vie, mais à sa grande surprise, le monstre la laissa tomber dans une grande charrette. Merian se réceptionna sur son postérieur, et se redressa aussitôt. Ce fut alors au tour d'Eowyn d'être posée si délicatement dans la charrette. Malgré les quelques minutes de répit dont Merian eu put profité, l'angoisse revint à grand galop, elle était là, enfermée dans une charrette qui faisait office de cage, au milieux des prisonniers de la bataille. Qu'est-ce qui allait leur arrivait à tous ?

Peu à peu, le cortège s'ébranla. Les charrettes se mirent en marche, secouant leurs passagers à chaque imperfection du sol qui étaient légion ici. Les orcs entourait les chariots dont certains étaient chargés de pacotilles et d'autres de prisonniers. Au loin, les deux elfe pouvaient voir la dizaine d'orc probablement chargés d'ouvrir la voix au cortège qui courraient sans sembler se fatiguer le moins du monde. Cela dura un long, long moment. Le voyage étaient inconfortable pour les jeunes filles, et leurs camarades de voyage étaient des jeunes filles en pleur qui semblait plus enclin à se dessécher à force de perdre leurs larmes qu'à discuter où à mettre au point un plan d'évasion. Heureusement ou malheureusement, le voyage fût finalement interrompu avant son terme.

Cela faisait un moment que Merian et Eowynn avait le pressentiment que quelque chose ne tournait pas rond. Les orcs, qui étaient restés silencieux pendant au moins deux bonnes heures avaient commencés à grogner nerveusement et même à communiquer entre eux par la parole en l'espace de quelques minutes. Leurs visages étaient assez inexpressifs, mais il semblait néanmoins que leurs yeux exprimaient une forme d’inquiétude. Certain d'entre eux avait même préparés leurs armes et surveillaient l'horizon nerveusement.

Elles avaient raison. Ils avaient tous raison. Peu de temps après, un sifflement fendit les airs. On aurait cru un gros insecte. Mais aucun gros insecte n'aurait été se planter dans la poitrine d'un des guerriers orcs, le faisant tomber au sol sans un bruit. Ses camarades le virent tomber tout de suite et se mirent à hurler comme des animaux. Le cortège se rompit, on abandonna les chariots pour courir vers un étrange troupeau qui semblait être apparût à l'horizon. Les flêches pleuvaient, mais il semblait qu'elles provenaient d'un groupe de chevaux qui arrivaient au galop. Ils ne fallût cependant pas longtemps pour se rendre à l'évidence : il ne s'agissait pas de chevaux ordinaires. C'était des centaures. A toute allure, ils fonçaient vers la colonne orc en décochant des flèches à une vitesse ahurissante. Les orcs ne ripostaient pas. Ils s'était arrêtés dans un rang assez désorganisé, tombant les uns après les autres.

A quelques mètres de l'impact, les centaures tirèrent de leurs flancs une épée courte qu'ils brandirent en poussant des cris. Le choc fût terrible. Nombre de centaures furent éviscérés par des orcs avant même d'avoir pût se battre. Ceux-là semblait montrer une satisfaction malsaine à tuer leurs ennemis. Si au début le combat se concentrait sur une seul et même ligne, il se répandit bien vite à une zone assez confuse qui englobait le chariot de prisonnier. Les centaures, voyant qu'ils n'avaient que peu de chance de gagner, commencèrent à prendre des objets dans le trésor de guerre des orcs et à s'enfuir avec. Un d'entre eux tenta même de s'accrocher aux boeufs du chariot pour courir avec eux et partir avec les prisonnières, mais un orc arriva à ce moment là et brisa le dos du centaure d'un coup de marteau. Dans un craquement net, celui-ci s'effondra, fît peur aux boeufs qui partirent en courant. Les roues passèrent sur le cadavre en cassant quelques os mais celui-ci était trop gros et le chariot se renversa de coté, secouant franchement ses occupants mais les libérant par la même occasion.

[Je l'ai faiiiiiiiiiiiiiit!!!! Laughing

]